Ni gauche ni droite
Le lundi 29 avril 2013

"C'est le retour des années 30 !" Pas un débat, pas un dîner sans entendre le leitmotiv du "retour aux années 30".
Le fascisme sera-t-il à nouveau la solution à la crise du capitalisme ? A l'heure où la gauche non libérale ne répond plus au désarroi des classes populaires, le Front National se déguise en parti anticapitaliste.
Le grand historien Zeev Sternhell rappelle que dans Nazi, il y a "national" et "socialisme". Il r...appelle que la gauche et la pensée libertaire ont pu servir de base au fascisme français dont il est un des meilleurs historiens.
Entretien Daniel Mermet France Inter, 15h
Illustration : © Affiche de H. Petit - 1934

Deux grandes tendances avec des sous tendances. Une montée ou résurgence des idées d'extreme droite en meme temps que sa banalisation, le retour en force ( plus visible des groupes identitaires, néonazis, nationalistes : en greèce, Hongrie, Pologne, Danemark...) Une tendance à l'antisémitisme et à la chasse au " "rome" dans les pays de l'est et en Hongrie et a une islamophobie en occident ( France, Angleterre, ...)
) associé, comme en 1929 ( un parallèle avec) créer des passerelles pour ces mouvements d'extreme droite a s'associé à la droite anti communiste, nationaliste et populiste ou à le prendre comme Harder en Autriche.
La banalisation des idées de l'extreme droite et une droitisation des des

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L'extrême droite européenne
fr.myeurop.info
En Hongrie, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie, en Belgique, en Grèce, en Autriche, comme en Norvège et ailleurs, Myeurop a publié depuis plus d'un an de multiples articles de ses correspondants sur le développement des droites extrêmes en Europe, des néo-nazis aux populistes qui avancent masqués en se proclamant pour le mariage gays, tout en menant croisade contre "l'invasion musulmane".
[c=black]Antisémites ordinaire en Hongrie : En Hongrie, les actes antisémites se multiplient. Le congrès juif mondiale se réuni à Budapest attend du premier ministre populiste Victor Orban des mesures concrètent cf voir Hongrie : relents d'antisémistisme - videos.arte.tv - Arte+7
Direction la Hongrie maintenant. pour la 14 assemblée juif mondiale. Cette fédération qui a pour objectif d'etre le bras diplomatique du peuple juif en a gros sur le coeur. Au cour des derniers mois, des incidents antisémites se sont multipliés en Hongrie Victor Orban, le premier ministre populiste a certe proné la tolérance zero contre l'antisémitisme , mais il est loin d'avoir convaincu.
Hongrie, des listes de juifs : Voici ELTE, Université . Ces derniers l'ELTE a été le cadre d'incidents antisémites et racistes des représentant étudiant proche du Jobbick, parti d'extreme droite ont établis des listes des nouveaux étudiants juifs ou de la minorité tzigane. Et il y a un mois, des professeurs dont le célebre philosophe Agnes ont retrouvé leur porte de bureaux placardés d'autocolants qui disaient " Sale juif, l'université est a nous, pas a vous" . L'université. la progession des incident antisémites prospere dans un climat social dont le parti au pouvoir :, le FIDL ne se démarque pas clairement de l'idéologie des extremistes de droites du Jobbick et de leur discours nationaliste. Une ambivalence calculé selon Agnes Heller , philosophe :
" Le Fidest est un parti populiste et les partis populistes emplois souvent le meme langage que l'extreme droite. Meme s'ils ne sont pas d'accord avec ceux là, ils doivent convaicre les électeurs de voter pour eux. Les 100 000 membres de la communauté juive hongroise attendait impatiemment le discours du premier ministre au congrès juifs mondiale qui s'achève aujourd'hui. Mais la déception est grande, les propos d'Orban sont très vague et ils n'évoquent pas plus les incidents antisémites qu'ils ne prend ses distances avec le Jobbick
Viktor Orban, premier ministre Hongrois :
" L'histoire nous a appris, en Hongrie, qu'il faut savoir reconnaitre l'antisémitisme latent. la Hongrie la vécu et s'est très clairement comment l'antisémitisme est destructeur pour la population juive et pour toute l'Europe.
Pourtant, ne serais que la vieille, le parti Jobbick, offrait son potentiel destructeur devant le parlement hongrois. Le parti d'extreme droite constitu la troisième force politique du pays avec 7% des sièges. Ces diactribes xénophobes dénoncent l'abandon de la Hongrie et aux investisseurs juifs qui utilisent le low cost. Et les nationalistes hongrois n'hésitent pas a afficher clairement la couleur. Le chef du Jobbick déclarait l'année dernière qu'il fallait établir des listes de tout les juifs de Hongrie afin de pouvoir les chasser en cas de besoin.
D'Oslo à Milan, la montée de la nouvelle droite radicale
25.07.2011
L'extrême droite européenne
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En Hongrie, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie, en Belgique, en Grèce, en Autriche, comme en Norvège et ailleurs, Myeurop a publié depuis plus d'un an de multiples articles de ses correspondants sur le développement des droites extrêmes en Europe, des néo-nazis aux populistes qui avancent masqués en se proclamant pour le mariage gays, tout en menant croisade contre "l'invasion musulmane".
D'Oslo à Milan, la montée de la nouvelle droite radicale
25.07.2011
Dossier
Les Européens face à l'Islam
Anders Behring Breivik, l'auteur du double attentat d'Oslo, a été membre du Parti du Progrès (FrP) de 1999 à 2006. Ce parti appartient à la nouvelle droite radicale européenne: décomplexée, rompant avec les symboles, les rites et le langage de l'extrême-droite traditionnelle, elle attire de plus en plus de jeunes. Ces partis sont-ils pour autant moins dangereux? Tour d'Europe des nouveaux populismes.
Anders Behring Breivik a bien été un membre de notre parti,
Islamophobie quasi-pathologique
En France, nous assistons outre la banalisation des idées de l'extreme droite par la droite et une partie de la gauche néolibérale, à des groupes non affilié au parti dominant mais chassant sur ces terres ( Etienne Chouard, Alain Soral et son groupe Egalité et réconciliation, Dieudonné ( plus pitre que dangereux), Jacques Cheminades et son groupe solidarité et progrés)
La droite et le FN incarnent une France néoconservatrice et radicalement nationale. L'hypothèse Copé, si elle se réalisait, ouvrirait la voie à une droitisation du parti de Sarkozy, un peu comme si le parti républicain américain cédait au Tea party. Avec Fillon, l'UMP sera accroché comme une bernique au rocher du capitalisme financier et productiviste. Tous ont en commun le refus du dépassement de l'Etat Nation et de la cosmopolitisation de la société française.
Une parabole islamophobe...
Jean-François Copé a fait très fort. Au nom du ramadan, on volerait aux petits enfants, à la sortie de l'école, leur pain au chocolat. On leur arrache leur viatique comme si on leur arrachait leur identité. Une chose est sûre, la crise accroît les tendances aux replis identitaires et le secrétaire général de l'UMP participe de ce processus d'ethnicisation de la société française. Il n'est pas très loin de l'avocat Gilbert Collard, député du FN, qui déclarait qu'avec l'islam « on est dans un nationalisme religieux ». Les musulmans ne pourraient donc pas être Français et détermineraient une autre nationalité.
C'est cette tendance à l'ethnicisation que Copé cautionne par sa parabole islamophobe au prétexte d'une campagne électorale interne ; il précipite les plus droitiers des UMP dans les bras du FN de Marine Le Pen.
Ces propos s'inscrivent dans un contexte spécifique, dans un moment où les médias reflètent des conflits sociétaux majeurs, où le mal-vivre des cités s'incarne dans un communautariste mal compris, où tout se mélange dans une soupe à l'odeur nauséabonde : Roms, salafistes, qataris... Sans programme et sans leader, l'opposition risque de s'en remettre à de vieille et dangereuses recettes parmi lesquelles celle du « bouc émissaire ». La « fillionisation » ou la « copéisation » de l'UMP ne sera pas qu'anecdotique
Le rève du piège des chaises musicales ( l'alternance en imagiant que demain sera moins pire qu'aujourd'hui) grace à un chef qui les écoutera et améliuorera leur quotidien :

Dès lors, la gauche et les démocrates ont à charge de bâtir une coalition écologique sociale et démocratique autour de François Hollande pour ouvrir une nouvelle voie, offrir une nouvelle et concrète espérance. L'Europe et l'écologie, telle est notre place dans ce vaste mouvement de transformation de la société. Europe Ecologie-Les Verts doit permettre à notre société d'assumer son cosmopolitisme. ¼uvrer à mettre la société en mouvement aujourd'hui pour en faire notre chance de demain.
La gauche traditionnelle au pouvoir ( suprème chef de l'état) ou au pouvoir régional ( dans les mairie) ont montré par le jeux de l'alternance ( des chaises musicale entre droite et gauche) une meme politique de course au pouvoir, de diabolisation des "jeunes des banlieue", des plans de rigueurs, d'austérités, des politique favorisant certains amis ou patron...et surtout l'affaire Cahuzac... que la gauche n'était pas plus épargnée par les conflits d'intérets, les critique aux mieux de complaisance avec le patronat ( voir les amis patrons d'Hollande) et une adhésion au doctrine néolibérale dictée par la Troika, le FMI, la Banque centrale Européenne ( BCE)
Mise en vente de la propriété publique - ZEC plus Ultra
Les ouvertures de capitaux des entreprises publiques, réalisées par le gouvernement Jospin, se sont faites à l'époque avec l'aval des syndicats et de l'ensemble des partenaires composant alors la Gauche plurielle PCF-PS-MRG-Verts.
Le gouvernement de " gauche plurielle " fut ainsi l'un des" plus zélés pour orchestrer le passage au privé de nos groupes nationaux." : Airbus, France Télécom, Thomson-CSF, Thomson Multimedia, Air France...
Pudiquement la "Commission de privatisation" des socialistes fut rebaptisée " Commission d'évaluation des participations et des transferts" pour ne pas effrayer le "peuple de gauche". Et là où Alain Juppé, le prédécesseur de Jospin, avait accumulé échec sur échec, le Parti Socialiste menait avec succès sa course aux " adaptations " dictées par le capitalisme sous couvert de ce fameux "pragmatisme" qui anesthésient les militants, les électeurs. " ...." . Strauss-Kahn La Flamme et la Cendre, 2002, p 219
Et le gouvernement de gauche plurielle et anti-libéral ne s'est pas limité à des cessions totales : " .... (M-A Vanneaux)
Changement d'époque... même tour de passe-passe
Aujourd'hui Ayrault annonce que le gouvernement envisage de réduire la participation de l'État dans le capital "d'un certain nombre d'entreprises publiques où le taux de participation de l'État est très important ". Dans le même temps les salariés de Pétroplus, Arcelor-Mittal, des chantiers navals de Saint Nazaire, etc. demandent en vain la " nationalisation" pour sauver leurs emplois. Le peuple ne comprend rien.
Pour mieux faire avaler le retour des privatisations, Moscovici, naguère Strauss-kahnien, présente le projet sous le joli nom ''de gestion fine du capital de l'État ". On jure, la main sur le c½ur, que la vente d'actifs ne servira pas " à boucher les trous " du budget, mais à " financer l'investissement ", par exemple " 20 milliards nécessaires pour installer l'internet à haut débit sur tout le territoire ". On a tellement juré.
Très bon article de Serge Halimi, surtout après le désarroi de la gauche ( PS PS10 mai 1981, triste anniversaire ( source monde diplomatique)
Il y a deux manières d'aborder une revendication sociale. La première consiste à additionner les difficultés pour justifier qu'on y renonce. La seconde à considérer qu'il s'agit d'une exigence de justice et que, si l'on fait le compte des obstacles, c'est avec la volonté de les surmonter », écrivait François Mitterrand en 1980 (1). Sept ans plus tard, pourtant, au terme du premier mandat du président socialiste, M. Lionel Jospin sonnait le glas du volontarisme politique qui avait marqué les premiers mois du gouvernement de gauche — nationalisation des banques et des grands groupes industriels, retraite à 60 ans, cinquième semaine de congés payés, augmentation des minima sociaux. Il annonçait en effet : « La période des grandes réformes ne se renouvellera pas (2). »
« En définitive, la question n'est pas tant de savoir, trente ans après, si les socialistes ont « échoué » ou s'ils ont « réussi ». Ils ont échoué sur le front de l'emploi et sur celui de l'égalité sociale ( voir post ) . Ils ont réussi sur ceux de l'inflation et des taux de profit. Le problème, c'est qu'on attendait d'eux qu'ils livrent la première bataille, pas qu'ils remportent la seconde ». de Serge Halimi Une vidéo explicative sur les similitude "Le PS a embrassé très tôt la doxa néolibérale"
L'extreme droite a donc toute les chances de nous menacer si demain nous ne nous réveillons pas.
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