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La croissance s'est évanouie au quatrième trimestre aux Etats-Unis — un simple accident de parcours non significatif, nous assure-t-on. Durant la même période, la France a subi une récession de -0,3% ; heureusement que cela n'a pas été -0,4%, sinon l'année 2012 se serait soldée par une récession de -0,1%.
L'Angleterre, qui a soldé l'effet Jeux olympiques, a vu quant à elle son économie retomber en récession (-0,3%, même stagnation annuelle qu'en France). L'Espagne a plongé de -0,6% et l'Italie a dévissé de -0,9%, avec une consommation qui s'effondre dans des proportions abyssales.
Le risque politique fait son retour sur les marchés
Par Eric Lewin, analyste et rédacteur du site dédié aux small caps : Small Caps Confidentiel
l'intervention de Mario Draghi...
Revenons par exemple sur la séance de lundi dernier qui a imprimé pas moins de 3% de baisse sur fond d'instabilité politique en Italie et en Espagne... La remontée de Berlusconi dans les sondages en Italie – avant les élections du 25 février prochain – et l'affaire de corruption qui éclabousse actuellement Mariano Rajoy en Espagne ont fortement pesé. Le risque politique s'invite à nouveau dans le jeu boursier. Et, la forte baisse de l'euro en fin de semaine dernière, si elle fait du bien à nos exportations, le démontre parfaitement...
Chine et or : un cocktail explosif ! | Le Billet du Trader - Par Cécile Chevré
combien d'or possède réellement la Chine ?
Pékin tient entre ses mains le marché de l'or.
Chacun soupçonne que la Chine est, ces dernières années, devenue le principal producteur et acheteur d'or au monde. Principal acheteur devant l'Inde, grand amateur historique de métal jaune. Chacun suspecte aussi que la Banque populaire de Chine achète des lingots dès que le cours devient intéressant soutenant ainsi les prix de l'once. Mais personne ne sait vraiment à quel point ces achats sont importants.
La dernière fois que la Chine a officiellement communiqué sur ses réserves d'or, c'était en... 2009. Depuis, motus et bouche très bien cousue.
Depuis 2009, évidemment, il s'est passé beaucoup de choses : une crise de niveau mondial, une autodestruction du dollar par la Fed, une remise en cause du statut de monnaie de réserve internationale du même billet vert, une montée en puissance économique et commerciale de la Chine et des tentatives encore timides mais de plus en plus affirmées d'internationalisation du yuan.
Que des événements qui incitent les Chinois à larguer les amarres avec le dollar. Or vous le savez, la Chine est le premier détenteur – après la Fed – de dollars au monde – essentiellement via des bons du Trésor. Et ce dollar, Pékin n'en veut plus : trop dangereux !
La Chine a donc la volonté d'augmenter ses réserves d'or... mais à quel point y est-elle parvenue ?
◊ La Chine agit sur tous les fronts
Partons de la base des 1 054 tonnes détenue par la Banque populaire de Chine en 2009. A cela il faut ajouter les importations via Hong Kong : d'après les données fournies par les autorités hongkongaises, ces importations se monteraient à 1 446 tonnes.
Passons maintenant à la production d'or par la Chine. Depuis 2009, elle est estimée à 1 427 tonnes. Du métal jaune qui reste sur le territoire chinois puisque si l'empire du Milieu est le premier producteur mondial, il n'exporte pas. Sa production, il la garde précieusement, ce qui place la Chine parmi les principaux détenteurs, devant l'Allemagne qui possédait jusque-là la deuxième réserve de métal jaune au monde.
Mais cela ne s'arrête pas là. Car outre les minières qu'elle exploite sur son territoire, la Chine s'est aussi lancée depuis 2006 dans une active politique de rachats de minières situées hors ses frontières, via entreprises d'Etat ou semi-publiques qui disposent de la force de frappe financière de Pékin. "Discrètement, la Chine fait main basse sur les mines d'or", titrait Le Figaro il y a quelques jours.
En quelques années, la Chine est ainsi devenue un acteur important du monde de la mine, à côté des intervenants traditionnels que sont l'Australie et le Canada.
"Les années 2011-2012 ont particulièrement bien illustré ce phénomène. En plus de quatre deals internes, figurent la prise de contrôle des mines australiennes de Focus Mineral, Norton Gold Fields et Southern Cross par Shandong Gold, Zijin Mining et China Hanking Holdings, les plus gros producteurs d'or chinois. En Afrique du Sud, la mine de Pamodzi est passée sous le contrôle de China African Precious Metals tandis que celle de Zara Mining en Erythrée a été rachetée par Shanghai Construction Group. D'autres opérations ont eu lieu au Kirghizistan et au Brésil", explique Le Figaro.
Il y a aussi l'or que détiennent les particuliers chinois, physiquement ou pas des contrats à terme. Une détention qui est encouragée par Pékin depuis quelques années.
Enfin, si nous voulons être exhaustifs, il nous faut subodorer que la Chine ne s'arrête pas aux achats "officiels" mais satisfait aussi son besoin d'or via des circuits plus obscurs, moins légaux – et donc presque invisibles.
La Chine est de plus en plus présente en Afrique, un continent qui détient beaucoup d'or dans ses sous-sols. Les échanges commerciaux et financiers entre le continent africain et l'empire du Milieu se multiplient dans tous les domaines et tout particulièrement celui des matières premières et de la terre. Or on sait que la Chine a l'habitude de prodiguer ses largesses financières aux pays qui en ont besoin en échange d'un approvisionnement en commodities. C'est ce qu'elle a fait pour se faire livrer du pétrole russe ou vénézuélien à cours intéressant. Et elle ne ferait pas la même chose pour l'or, dont elle est particulièrement friande ?
Chine et or : un cocktail explosif ! | Le Billet du Trader Par Gilles Leclerc : Après le récent décrochage rapide et brutal du CAC 40, une petite prise de recul s'impose. Afin de faire le point, je vous propose aujourd'hui une vue purement graphique de notre indice national. Le but de ce billet : déterminer les niveaux risques et enjeux à garder à l'esprit.
1 - Support dans la zone X (rectangle vert)
2 - Résistance vers Y (rectangle bleu)
Le cas du Japon
Deux ans se sont écoulés, mais le Japon reste marqué par la catastrophe de Fukushima. L'économie a rebondi début 2012 -- puis, au quatrième trimestre, le PIB a connu une régression de l'ordre de 0,1%.
Le Japon, économie exportatrice par excellence, a été malmené par le ralentissement en Europe et aux Etats-Unis. Il ne parvient pas à se sortir d'une lente dépression qui dure depuis plus de 20 ans.
Le pari de la dévaluation du Yen : Cela s'est fait avec un certain succès : on enregistre une chute très nette du yen depuis cinq mois et un rebond significatif du Nikkei, de l'ordre de 30% -- si bien que l'indice japonais a retrouvé des niveaux supérieurs à ses plus hauts de 2011 (notez au passage la très forte corrélation entre la baisse du yen et le rebond du Nikkei).
Cela a toutefois relancé la guerre des monnaies, avec une baisse trop brutale du yen et une hausse trop rapide du Nikkei, comme nous allons le voir. .
◊ S'il y a une devise qui fait parler d'elle ces dernières semaines, c'est bien le yen. Avec une dévaluation assumée de la devise, le Japon a déclenché une véritable peur panique sur la fameuse "guerre des devises". Il cf : TV5MONDE : actualites : La "guerre des monnaies"
◊ Le Japon, champion tout catégorie du QE
Depuis la nomination de Shinzo Abe à la tête du gouvernent japonais, le yen a tout simplement baissé de près de 17% face aux autres devises majeures. ...
◊ Le financement de la dette en question
Aujourd'hui financée majoritairement par l'épargne des Japonais, beaucoup estiment la dette insoutenable si le pays devait recourir plus fréquemment aux marchés et donc aux investisseurs étrangers. Les taux d'emprunts pourraient ainsi rapidement grimper et venir asphyxier l'économie japonaise dans une situation déjà difficile
En 2012, la part de la dette japonaise détenue par les étrangers est passée de 5% à 9,1% (soit quand même +82% !). L'indépendance qui faisait la particularité du Japon serait-elle en passe d'être remise en question ?
◊ Et pourtant...
Pourtant, les Etats-Unis ont apporté un soutien ferme à la politique économique du Japon. Et ce, pour deux raisons bien simples :
- Les Etats-Unis font la même chose avec le quantitative easing.
- Le Japon est un créancier important des Etats-Unis.
Ainsi malgré une dette publique estimée à 213% du PIB, de nombreux observateurs semblent aller un peu vite en besogne en condamnant le Japon qui est loin d'être dans la même situation que les pays européens ou même les Etats-Unis. Voici pourquoi ...
◊ L'arme fatale : la souveraineté !
Le Japon, contrairement aux idées reçues, bénéficie d'une marge de manoeuvre que beaucoup n'ont plus en Europe. En ces temps difficiles, la souveraineté semble devenir un atout non négligeable, tout comme l'indépendance des banques centrales devient une notion de plus en plus vague. La souveraineté et l'indépendance du Japon reposent sur deux piliers simples :
1/ Une dette financée par l'épargne domestique
Avec 90% de la dette détenue par les japonais, le Japon est peu exposé au risque de défaut et d'explosion de ses taux. A titre d'exemple, la France ou l'Allemagne voient leur dette détenue à plus de 70% par des étrangers.
2/ Une déflation qui fait rage
Cela peut vous paraitre surprenant mais la déflation donne à la Banque du Japon une marge de manoeuvre très imposante. En remontant l'objectif d'inflation à 2% alors que le pays est historiquement en déflation depuis des décennies, les injections de liquidités et les plans de relance massifs ne sont pas près de ralentir. La déflation permet ainsi au Japon d'avoir une banque centrale très active.
◊ Le pari de Shinzo Abe
Le pari des Japonais est simple. Même si la part des étrangers qui viennent financer la dette progresse, celle-ci reste domestique à plus de 90%, reléguant à plusieurs années le spectre d'une remontée fulgurante des taux. Donc pas de soucis de ce côté-là. L'idée est au contraire de profiter de la déflation pour grossir la masse monétaire et créer de l'inflation qui, à la fois :
- permettra à l'économie de se relancer grâce à des liquidités abondantes et donc des prêts bon marché ;
- poussera le yen à la baisse, dopant la compétitivité pour stimuler les exportations, véritable moteur de l'économie nipponne ;
- diminuera mécaniquement la taille de la dette.
Avec un PIB préliminaire publié ce jeudi en chute de 0,1%, la volonté des Japonais ne devrait pas faiblir.
Toutes ces informations ont permis a une élites, a des avertis et initiés de la finance ( spéculateurs, hedges Funds, agences de notations, :
On apprenait cette semaine que plusieurs grands noms du milieu des hegde funds, dont le célèbre George Soros ( George Soros, né György Schwartz le 12 août 1930 à Budapest, puis György Soros est un financier milliardaire juif américain d'origine hongroise. Wikipedia) , ont profité de la baisse du yen sur laquelle ils avaient parié massivement. On parle de près d'un milliards de profit sur ce trade. La tribune , rtl, l'express, Capital révèlent que George Soros aurait " George Soros a gagné 1 milliard en misant contre le yen fonds souverains - Hedge Funds - Video Dailymotion :
Ainsi dans le communiquer Communiqués « Gaz de Schiste Provence, Gaz de schiste : les industriels ne désarment pas - Energie – Usine nouvelle « Alors que le gouvernement affiche sa volonté d'interdire l'exploitation des gaz de schiste, les groupes désireux d'expérimenter cette technologie en France s'indignent. Total, GDF Suez. ou Toréador soulignent la nécessité de s'informer sur le sous-sol de l'Hexagone, et de ne pas tuer dans l'œuf la recherche dans le domaine » et conclue par « Alors qu'un rapport d'étape doit être rendu aujourd'hui 15 avril au gouvernement, Toréador multiplie les rendez-vous d'influence auprès des ministres et des députés. Tout comme l'australien Vermillon, l'américain Schuepbach Energy, ou les Français Total et GDF Suez, rompus au lobby hexagonal. Un calcul pourrait intéresser ses interlocuteurs. En prenant l'hypothèse de 8 milliards de barils extraits des réserves du bassin parisien dans les trente prochaines années, l'Etat français mettrait la main sur 160 milliards d'euros de recettes fiscales. Il souhaiterait s'en priver ? "C'est étonnant ».
Dans l'article Agora Vox Nucléaire et gaz de schistes dans un modèle libéral - AgoraVox le ... pose la question « A priori l'exploitation des gaz de schiste nécessite beaucoup moins d'investissements que la filière nucléaire. En revanche l'État français ayant nationalisé le sous sol, il en tirera des revenus colossaux qui le rendent immédiatement suspect pour bien évaluer la dangerosité du procédé. Comment croire l'État qui a accumulé une dette de plus de 2000 milliards d'euros lorsque 400 à 800 milliards de revenus providentiels se profilent à l'horizon » Le choix entre sécurité et sauvegarde de l'environnement d'un coté et profit court terme pour état et multinationales ; le choix semble vite être fait.
Source :
La croissance en double creux, le pétrole en double-top, cherchez l'erreur !
Par Philippe Béchade
Edward Bernays, le père de la propagande
Les lobbies industriels derrière le gaz de schisme ? , Think Thank et " crise" - citoyenactif
Toutes les conditions sont réunies pour une banqueroute générale, Krach Boursier | La Chronique Agora - Part 2, Think Thank - l'indigné, L'Engrenage - Antalya, Think Thank - Citizenkhane, Le crime de la Fed - Saltabank, " End of Liberty " - l'indigné révolté, The Corporation : Think Thank - Altermonde, Les thinks thanks - Alterfinance, DE LA SERVITUDE MODERNE - YouTube
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