Le changement ? C'est nous qui le ferons !

Global Revolution LIVE
L'Espagne, le nouveau visage de l'économie européenne ?
Ce matin, la lecture des titres des journaux. "L'Espagne s'enfonce davantage dans la récession", titrait Le Figaro.
J'avais décidé de vous parler de l'Espagne. En faisant ma revue de presse, je suis tombée sur un article de l'Usine nouvelle qui commençait ainsi : "Où trouver la croissance quand on est sur un marché en récession ?". La solution : exporter.
José Vicente Roca, le directeur de Porcelanosa, une entreprise de céramique, a la solution : "au-delà des frontières !".
Cela paraît tout bête mais cela m'a aussi rassuré sur la capacité des entreprises européennes à innover et à s'adapter à la nouvelle donne économique.
Mais commençons pas une mise à jour sur la crise espagnole.
Comme prévu, le pays est plombé par ses banques, par son chômage (25% de la population active), par la récession (un nouveau recul du PIB de 0,4% au deuxième trimestre après un recul de 0,3% au premier trimestre) et aussi et surtout par la situation budgétaire catastrophique de nombre de ses régions autonomes. Après Valence et la Murcie, la Catalogne, la plus riche région espagnole, a dû se résoudre à demander l'aide du Fonds régional de liquidité, fonds mis en place par le gouvernement espagnol pour aider les régions en difficulté.
La Catalogne a demandé 5 milliards d'euros qui devraient lui permettre de rembourser les dettes arrivant à échéance d'ici la fin de l'année (5,8 milliards d'euros).
Le plus intéressant dans cette demande est que la Catalogne s'est empressée de préciser qu'elle n'accepterait aucune concession ou surveillance financière du gouvernement espagnol sur son budget et ses dépenses en échange de l'aide consentie. Une attitude qui rappelle l'opposition stricte des pays périphériques à toute ingérence d'inspiration fédérale.
L'argent sans les contraintes... voilà qui résume plutôt bien la crise de la dette souveraine européenne.
Au fil des demandes d'aide des régions autonomes, le Fonds régional de liquidité voit fondre ses capacités financières. Doté au départ de 18 milliards d'euros, c'est déjà 8,8 milliards qui ont été alloués – 5 milliards pour la Catalogne, 3,5 milliards pour Valence et 0,3 milliard destinés à la Murcie. Or si seules trois régions ont pour l'instant annoncé avoir besoin de l'aide de Madrid, les 14 autres régions autonomes ne sont pas en meilleure santé financière...
La probabilité d'une demande d'aide de l'Espagne à la zone euro se fait donc de plus forte. Car les besoins espagnols se jouent sur deux niveaux :
- Besoins de recapitalisation des banques espagnoles. La zone euro a décidé d'aider directement les banques afin qu'elles satisfassent aux exigences de fonds propres imposés par Madrid. L'Europe avait proposé 100 milliards d'euros, aux dernières nouvelles, les banques espagnoles n'auraient besoin "que" de 60 milliards.
- Besoins de financement de l'Etat espagnol. Pour le moment, Madrid ne s'est toujours pas décidé à demander directement l'aide du FESF/MES. Mais alors que la récession s'aggrave et que de plus en plus de régions autonomes se résolvent à faire appel au Fonds régional de liquidité – dont les capacités limitées sont, comme nous l'avons vu, bien entamées – le besoin de refinancement se fait plus pressant. Reste à savoir quels seront les moyens choisis par la zone euro pour soutenir l'Espagne et surtout quelles seront les conditions qui accompagneront cette aide ?
Jusqu'à présent, vous vous dites certainement que l'Espagne est à fuir, un trou noir économique et qu'il est hors de question d'y investir.
Mais vous auriez tort. Car la crise oblige les entreprises espagnoles à innover et à s'adapter pour survivre. De là à voir dans ces entreprises des pionnières de la nouvelle croissance européenne et les cobayes d'un nouveau modèle économique, il n'y a qu'un pas que nous n'hésiterons peut-être pas à franchir !
Les entreprises espagnoles championnes de l'exportation
C'est ce que souligne L'Usine nouvelle : "En 2011, les exportations espagnoles ont progressé de 15,4%, à un rythme plus rapide que celles de la France (8,6%) ou de l'Allemagne".
Comment expliquer un tel phénomène ? Par la baisse du coût du travail – en grande partie dû à la baisse des salaires – et l'augmentation de la compétitivité de 11%. En fait, selon la banque espagnole BBVA, les salaires n'ont pas augmenté depuis 2009.
, Claire Diaz s'intéressait au coût du travail dans la zone euro. Je reproduis ici une carte représentant l'évolution du coût du travail depuis 2008.
Conclusion, l'Espagne devient attractive pour les entreprises étrangères. Selon le baromètre sur l'attractivité européenne d'Ernst & Young cité par L'Usine nouvelle, en 2011, le nombre d'entreprises étrangères qui se sont installées en Espagne a augmenté de 62%.
Une attractivité qui a plusieurs causes. Certes, les coûts salariaux sont plus faibles que dans le reste de l'Europe – mais ce n'est pas la principale raison. C'est surtout l'offre immobilière et surtout la présence d'une importante main-d'oeuvre qualifiée disponible qui attirent les entreprises.
Point noir persistant pour les entreprises ibériques : l'accès de plus en plus difficile aux prêts. Cela ne vous surprendra évidemment pas. Alors que les banques espagnoles sont plombées par les crédits immobiliers pourris, elles ne sont pas très enclines à accorder des crédits aux entreprises – même celles qui affichent une bonne santé financière.
Comment en profitent ils ?
En misant sur ces sociétés espagnoles qui ont réussi leur "virage exportateur". "Et ce d'autant plus que la persistance de la crise obligataire a plombé les cours boursiers : les actions espagnoles sont donc bon marché !"
Parmi ces sociétés, deux à suivre de près :
- Viscofan (Madrid: VIS), un fabricant de boyaux en cellulose ou collagène – ce qui emballe vos saucisses. Viscofan ne paraît pas très sexy au premier abord mais la société a publié des résultats très encourageants pour le premier semestre 2012, 14% de croissance sur un an, avec un chiffre d'affaires consolidé de 370,9 millions d'euros et un bénéfice de 51,4 millions d'euros.
Une société tellement prometteuse que - Inditex (Madrid:ITX) : comment mieux vendre cette société qu'en disant qu'elle possède entre autres la chaîne Zara. Inditex est le premier fabricant textile au monde. "Malgré la crise économique en Europe, où il réalise 70% de son chiffre d'affaires, Inditex caracole avec des ventes en progression annuelle de 10%. En 2011, il a ouvert des magasins dans cinq nouveaux pays, dont l'Azerbaïdjan, le Pérou et l'Afrique du Sud. Et il prévoit près de 500 autres ouvertures cette année, dont 123 en Chine, optimisme qui s'appuie sur le succès planétaire de Zara, sa marque étendard", explique Challenges.
source L'Espagne, le nouveau visage de l'économie européenne ? | La ...

Espagne : violence et indignation :
Malgré une 60 de blessés, rajoy félicite la police. 5 Indignés en Espagne : une manifestation dégénère à Madrid Atlantico / Des affrontements ont éclaté mardi à Madrid entre manifestants du mouvement des indignés et policiers anti-émeute. Au moins 60 personnes ont été blessées3
Plusieurs organisations et mouvements d'indignés ont convoqué cette manifestation via les réseaux sociaux. En cause, l'austérité à laquelle est confronté le pays. Bénéficiant d'un plan d'aide européen pour ses banques depuis juin et luttant au prix d'une cure de rigueur historique pour réduire son déficit, le gouvernement conservateur a adopté depuis décembre des mesures d'austérité qui ont provoqué un profond mécontentement. "Toute une série de mesures ont été adoptées par décret, sans qu'elles ne passent par les députés", dénonçait une porte-parole de Coordinadora #25S, une organisation qui appelait à manifester
Pourquoi ? Les actionnaires réclament toujours plus de dividendes pour augmenter leurs profits. tous les moyens
Au dela du nombre, c'est l'efficacité de la lutte qui compte. La lutte doit être anticapitaliste, libertaire, coupant tout lien avec chef, état et ne pas être juste une réaction ponctuelle de colère sur un sujet. Cela demande une réflexion sur la géopolitique et le fonctionnement du rapport de force qu'occassionne le système capitaliste. Un exemple :
Les luttes des manifs sur les retraites a mobiliser plus de 3 millions de personnes dans la rue, mais étant en grande majorité réformiste, les français sont rentrés gentiment le soir. Du coup, nous l'avons eu dans l'os
Les mobilisations étudiantes ne comptait peut être 20.OOO a 1 millions ( je n'ai plus le chiffre en tête), mais les occupations
Si on ne bloque pas l'économie, alors les profits continuerons. Le capitalisme est en phase de restructuration, un peu comme l'arbre perd ces feuilles en hivers pour concntrer sa sève sur les organes vitaux
defense : avis de naissance d'un géant : EADS-BAE-Systems : naissance d'un géant de l'aéronautique
Défense de l'Industrie et de l'Emploi - Alternative Libertaire 33
Ce projet est politique, eads et BAE fusionnait, si Si elle est finalisée , elle ce serait finalisée, la fusion EADS-BAE Systems aboutira à la création le numéro 1. , d'un leader mondial de l'aéronautique et défense, fort de 220.000 salariés pour un chiffre d'affaires de près de 78 milliards d'euros, loin devant les américains, Boeing et Loockheed Martin
Mais les politiciens européens sont réservés. Ces fusions fait peur : risque de suppression d'emplois.
Cette affaire est devenue une affaire d'état. Hollande et Merkel se sont réunis
Les anglais sont mécontent :
L'objectif pour rajoy est de promouvoir l'idéologie sécuritaire
HOP LA GRECE !!! Y A DEJA DU MONDE DEVANT LE PARLEMENT. SUIVEZ LA REVOLUTION EN DIRECT. Ca va être chaud ce soir avec les espagnols qui remettent ça.
http://globalrevolution.tv/ --> pour le moment des retours sur les évènements précédents
http://rt.com/on-air/greece-strike-unions-athens/ --> en direct
grèce en live !! ça chie !!!
Grèce, Athènes: en Live de la place Syntagma : http://globalrevolution.tv/
Source : Le changement ? C'est nous qui le ferons !

Pourquoi ? Les actionnaires réclament toujours plus de dividendes pour augmenter leurs profits. tous les moyens
Quelles réponses ?
Face à cette situation qui ne cesse d'empirer depuis le milieu des années 1970, certains entonnent le couplet du repli national, du “produisons français”, alors que
le véritable problème est l'absence de pouvoir des travailleurs et travailleuses dans les entreprises, quels que soient les secteurs d'activité (....)
S'il est déterminant de se battre sans concessions pour le maintien intégral des emplois (ce n'est pas à nous de payer pour augmenter leurs profits!), il importe de faire grandir dans nos luttes, parmi la population la nécessité que les travailleurs et travailleuses prennent en main l'économie, qu'ils et elles ôtent les pouvoirs dictatoriaux des actionnaires et patrons en socialisant les moyens de production, d'échange et de services. C'est ce que nous défendons :
pour sortir de la crise du capitalisme, propriété collective des travailleurs sur l'économie !
Autogestion sociale et économique !
Dehors les parasites patronaux et actionnaires !
Face à la surproduction, réduisons le temps de travail entre les sites, avec maintien de tous les salaires. Proposons des contre-projets industriels basés sur la satisfaction des besoins de la population et les ressources naturelles locales dans une logique de développement écologique de long terme.
Comment ?

Le capitalisme et tous ceux qui soutiennent ce système vont tout faire pour nous faire payer leur échec.
Par nos luttes, déjouons leur pronostic.
Unifions et radicalisons nos moyens d'actions, mettons en avant le seul débat qui vaille : à qui doit revenir le pouvoir dans les entreprises et dans la société ?
Alternative libertaire
contacts@alternativelibertaire.org
Les travailleurs et travailleuses subissent des plans de licenciements en cascade, et pour certains la fermeture de leurs boîtes. Chômage pour les uns, stress et exploitation accrue pour celles et ceux qui restent.
le changement ?
c'est nous qui le ferons !
Le Peuple de l'Herbe - Parler le fracas - Official Video
A lire aussi
Ni oubli, ni pardon : La Mer à l'aube : Paris : les nervis de Civitas et du GUD attaquent des féministes , Propagande, haine, meurtre , Le populisme au féminin, les indépendistes ont le vent en poupe :
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial, VOTEZ FN REND CON, Paulo Anarkao (intégrale) , Projection : ENTRÉE DU PERSONNEL , Florange, la flamme des derniers haut-fourneaux, Projection de « La Bataille des Marolles » , Ballade pour une reine , Théorie Du Complot - Les réseaux de l'extrême , Biens mal acquis profitent toujours, enquête sur un pillage d'Etats : Capitalism : A Love Story , Le basculement du monde
globalia : citoyen actif
globalia - citizen khane
l-indigne, Posté le lundi 01 octobre 2012 09:10
Les grecs subissent un système capitaliste qui les maintien dans la servitude moderne, les crimes racistes subit par le parti Aube doré ( parti néonazis) largement soutenu par les force de l'ordre qui laisse faire.
Les dirigeants en place ( LAOS, socialo, la droite) participe tous a maintenir un système corrompu, injuste, et discriminatoire.
Le soutiens des forces de l'ordre a l'aube doré, la stigmatisation des " émmigrés" par les partis au pouvoir pour détourner l'attention des véritables problèmes politiques et économiques.
Je vous transmets le texte, cela peut servir de groupe de réflexion
Pourquoi parler de crise ?
Posted on 22 avril 2012 by risc
Ce que nous voulons attaquer c’est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n’est qu’un symptôme d’une maladie plus profonde et qu’il s’agit en fait d’une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l’occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
De l’extrême droite à l’extrême gauche, on entend partout aujourd’hui un même discours: l’économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l’économie mondiale.
Dans une version plus conspirationniste, la crise ne serait qu’un prétexte, une stratégie des capitalistes eux-mêmes qui seraient en réalité en parfaite santé. Car, en fait, ces gros menteurs ont un trésor bien caché qu’il faudrait trouver pour ensuite le redistribuer à tous les pauvres. C’est pourquoi de la gauche à la droite on propose de raboter les niches fiscales et de trouver l’argent caché pour le réinjecter dans les États.
Ce discours se décline de différentes manières selon qu’on désigne les traders comme seuls responsables ou qu’on dénonce la partialité des agences de notation, ce qui revient à accuser le thermomètre en cas de fièvre. Mais par-dessus tout, « c’est la faute à la finance et à l’endettement », ou comment confondre la maladie et le symptôme.
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n’existe pas d’un côté une économie qui produit des richesses et de l’autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s’agit des deux faces d’une même réalité. Depuis le début de l’économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c’est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c’est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit. Les causes les plus profondes de la crise actuelle ne sont à rechercher ni du côté de la spéculation, ni du côté de l’endettement. Les achoppements financiers récents : crise des subprimes, crise de la dette, krachs boursiers à répétition, rôle des agences de notation, menace de faillite des États…tout cela est avant tout l’expression d’une crise du capitalisme lui-même.
La disparition de cette société représente un tel bouleversement qu’on ne l’envisage pas nécessairement avec légèreté. Mais nous ne sommes pas condamnés à tenter de sauver l’économie qui chancelle et nous écrase. Nous pouvons contribuer à sa disparition. Pas pour le néant, mais pour un monde sans État et sans classes, un monde pour toutes et tous, sans exploitation ni domination.
_________________________
[1] Les antilibéraux rêvent de retourner à un Etat qui les protègerait du capitalisme alors même que la fonction de l’État est d’assurer son bon fonctionnement. Dans ces conditions leur politique aboutit simplement à des formes nouvelles de patriotisme économique, des mesures plus ou moins protectionnistes pour essayer d’empêcher les délocalisations, voire carrément au nationalisme.