Salut Camarades,
" 2 minutes. Intenses. A faire tourner absolument.
"
Discours de Salvador Allende à l'ONU en 1972 ( Incroyable ) :
Crise permanente du système : Nous avons annoncé avant qu'ils ne fassent la une des journaux grand public l'explosion de la bulle internet en 2000... les dérèglements financiers mondiaux de l'après-11 septembre 2001... la bulle des junk bonds de 2001...la bulle immobilière américaine en 2007... la crise des dettes souveraines entamée en 2010... Et j'en passe, la liste serait trop longue.
12 septembre 2012
Après PSA, Doux au rapport ?

La constance est une qualité, mais le rétropédalage auquel on vient d'assister sur le dossier PSA, devrait inciter le président de la République à la prudence. Les grandes envolées lyriques de l'été, sur le caractère «inacceptable» de la fermeture d'Aulnay, ont fait long feu quand l'automne fut venu. Le gouvernement, qui avait commandé un rapport sur le sujet, en a eu pour son argent. La conclusion est sans appel: PSA doit supprimer des emplois pour survivre. Etait-ce vraiment la peine de faire plancher pendant deux mois un ingénieur général des mines pour le savoir? Il est vrai que les rodomontades de juin obligeaient à trouver un moyen de ne pas perdre la face en septembre. Le rapport Sartorius, du nom de son auteur, aura eu au moins ce mérite.
Il est d'autant plus étonnant dans ce contexte de voir le président de la République reprendre le même cheval de bataille à propos de Doux. Certes, les deux entreprises, au-delà du fait de supprimer des emplois, n'ont pas grand-chose de comparable.
La direction de PSA et son principal actionnaire, la famille Peugeot, ne sont pas au-dessus de tous reproches, mais on est loin de la gestion moyenâgeuse qui a conduit Doux à la liquidation judiciaire. Et après? Un rapport Sartorius II aidera-t-il à remettre l'entreprise sur ses pieds? S'il y a eu des manquements graves en matière de gestion, c'est à la justice de s'en préoccuper pas au politique.
En prononçant en 1999 la fameuse phrase: «L'Etat ne peut pas tout», Lionel Jospin, alors premier ministre, avait commis une erreur de communication, mais pas de jugement. Ce n'est pas en demandant des comptes a posteriori et à tout bout de champs, que le redressement productif prendra forme, c'est en engageant les réformes dont la France à besoin. De ce point de vue, le rapport de Louis Gallois sur la compétitivité, attendu début octobre, sera certainement plus utile à comprendre au pays que tous les langues de bois lié les rapports Sartorius du monde ».
Quand on gueule, on est des fous!
Les critiques des néolibéraux pour justifier des difficultés de PSA : « La fermeture d'Aulnay aurait pu être évitée PSA ne s'est pas suffisamment ouvert à l'international ». . Dans l'immédiat, PSA doit d'urgence redresser la situation", estime Emmanuel Sartorius, l'expert désigné par le gouvernement dans son rapport dévoilé ce matin aux syndicats du groupe par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. "La nécessité, dans son principe, d'un plan de réorganisation des activités industrielles et de réduction des effectifs n'est malheureusement pas contestable", juge M. Sartorius. Cet expert, ingénieur des Mines, avait été mandaté fin juin par Bercy pour établir un diagnostic sur le groupe, avant l'annonce de son projet de suppression de 8 000 postes en France (dans le point) : Erreurs stratégiques et un Manque de dialogue
Le rapport Sartorius sur la situation de - Le Figaro ( format PDF)
Mais tous ne connaissent pas la crise :
Tous furent touchées, mais tous ne mouraient pas
"Ce n'est pas un type, mais le modèle capitalisme néolibérale qui en ai responsable" Tous furent touchées, mais tous ne mouraient pas: Les places financières doivent se préparer à un été maussade, tandis que les peuples meurent a petit feu. Car la crise européenne avance chaque semaine un petit peu plus.cf Le ralentissement de l'économie mondiale?
A travers PSA :Comprendre... Les 30 patrons trop bien payés
L'euro sauvé... à quel prix ?

Tout cela est encore moins encourageant lorsqu'on s'aperçoit que la question la plus souvent posée après "d'où venez-vous ?" est "la crise est-elle aussi dure en France qu'ici ?"
A quoi nous n'avons malheureusement pu répondre que par l'affirmative. Au concours de "qui a l'économie la plus pourrie", force est de constater qu'il y a une parfaite égalité France/Etats-Unis : dette publique astronomique, chômage en hausse constante, grogne sociale, avantages sociaux en danger, désindustrialisation...
Ceci dit, cette situation est sur le point de prendre fin, cher lecteur. Si si. Rassurez-vous : fin de la crise de l'euro, rétablissement du système bancaire, sérénité des places boursières et tournée générale de cerises sur volutes de crème chantilly. C'est Mario Draghi qui l'a dit pas plus tard que jeudi, comme le détaillait Philippe Béchade hier :
"[La BCE] confirme tout ce que les marchés anticipaient depuis 48 heures, c'est-à-dire des rachats (baptisés 'OMT') illimités d'emprunts d'Etat de un à trois ans dès qu'une demande d'aide formelle a été formulée, ainsi que la réduction des exigences en matière de qualité des collatéraux lorsque les banques souhaitent se procurer de nouvelles liquidités. La Banque centrale annonce également renoncer à son statut de créancier privilégié".
, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation
"Que nous arrive-t-il véritablement ? L'économie du crédit s'effondre. Dans cette économie, la croissance ne s'achète pas sur fonds propres -- par l'autofinancement ou par l'épargne préalable, donc -- mais elle s'achète à crédit. Cette économie ne peut croître que si la masse de crédits croît".
"Le secteur privé était demandeur de crédits, mais lorsque la rentabilité n'était plus au rendez-vous, le secteur public a pris le relais. Il fallait bien 'protéger la croissance', ma bonne dame. Une bulle de crédit souverain -- des dettes publiques -- s'est donc gonflée. Pour que ce système fonctionne, il faut des gouvernements qui endettent leurs concitoyens, des banques centrales qui gèrent la quantité de monnaie et crédit disponibles, des banques commerciales qui la répandent en plaçant des prêts qui ont de moins en moins de chances d'être un jour remboursés. Souvenez-vous que les brasseurs d'argent se paient sur les volumes qu'ils brassent, peu importe la qualité puisque c'est vous, contribuable, qui payez la casse".
"L'effondrement de ce système conduirait au discrédit de l'élite qui l'a défendu et qui s'en nourrit depuis un demi-siècle. L'importance d'un homme politique se mesure à la masse d'argent qu'il distribue. L'importance d'une banque se mesure à la masse de prêts qu'elle place".
"L'euro n'est pas une monnaie stable dont peuvent jouir des citoyens de plusieurs pays désireux de vivre en paix et de pouvoir échanger librement avec le minimum de contrainte. L'euro est un instrument au service de l'establishment politico-financier. Monsieur Mario Draghi, ex-cadre de Goldman Sachs, est un pur produit de ce milieu. Le mandat de la BCE n'est pas de défendre une monnaie stable, capable de conserver le pouvoir d'achat des centaines de millions de gens qui l'utilisent. L'euro est un instrument au service des milieux politiques et financiers. Les deux seuls objectifs sont la réélection des premiers, les profits des seconds. Le mandat de la Banque centrale européenne n'est que cela. Oubliez 'croissance' (de quoi d'ailleurs, de la dette publique ?) et 'inflation'. Monsieur Mario Draghi a eu l'honnêteté de le dire".
"Pour sauver l'euro on émettra autant de monnaie qu'il le faudra, nous dit-il aussi. Nous sommes donc en route vers la destruction monétaire, l'hyperinflation et le discrédit total d'élites incapables de reconnaître leurs erreurs".
Mais pour l'instant, n'est-ce pas, les marchés sont contents... c'est donc que tout va bien.
Serge Halimi - Le Grand Bond en Arrière [HD] ,
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Hier

Pas de frontière, pas d'état car l'état est au service du capital, que tout fasciste est un capitaliste.... Car le fascisme est le bras armée du capital. Même si les néolibéraux n'aime pas les interventions ( les " ingérences) de l'état et que les patrons de PME se plaignent de la technocratie, bureaucratie, c'est l'état avec les grands plans keynésiens qui a sauver le système capitaliste autodestructeur en 1929. Le laisser faire entraine une spiral autodestructrice e que seule des opération momentanée de l'état permet a maintenir. La disparition de cette société représente un tel bouleversement qu'on ne l'envisage pas nécessairement avec légèreté. Mais nous ne sommes pas condamnés à tenter de sauver l'économie qui chancelle et nous écrase. Nous pouvons contribuer à sa disparition. Pas pour le néant, mais pour un monde sans État et sans classes, un monde pour toutes et tous, sans exploitation ni domination.
_________________________
[1] Les antilibéraux rêvent de retourner à un Etat qui les protègerait du capitalisme alors même que la fonction de l'État est d'assurer son bon fonctionnement. Dans ces conditions leur politique aboutit simplement à des formes nouvelles de patriotisme économique, des mesures plus ou moins protectionnistes pour essayer d'empêcher les délocalisations, voire carrément au nationalisme.
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