Krach
Thriller réalisé en 2010 par Fabrice Genestal

Cash Investigation : la finance folle (Infos libres partage du savoir) durée 1h05
Erwan est trader dans une grande banque new-yorkaise. Alors qu'il tombe sur un article consacré à la climatologie dans une revue scientifique, il contacte Sybille, la scientifique auteur de ce papier. Très ambitieux, le jeune homme lui demande s'il est possible de modéliser sa vision et de créer un produit financier complexe. Erwan est persuadé qu'il existe une corrélation entre les variations climatiques et le flux boursier. Sybille finit par accepter sa demande. Mais le trader se laisse prendre à ce jeu, qui n'est pas sans conséquence. De nombreux effets inattendus apparaissent. Une spirale infernale commence pour Erwan et Sybille...
KRACH : BANDE-ANNONCE
Krach : Trailer - de Fabrice Genestal - Avec Gilles Lellouche, Vahina Giocante, Michael Madsen, Charles Berling... - Sortie en salles le 1er Septembre 2010
Plus d'infos =>http://www.kelfilm.com/dossiers/dossiers.php?id_dossier=3384
La crise du système se manifeste au niveau macro-économique aussi bien qu'au niveau micro-économique. Elle s'explique principalement par un bouleversement technoscientifique qui introduit une rupture dans le développement du capitalisme et ruine, par ses répercussions, la base de son pouvoir et sa capacité de se reproduire. J'essaierai d'analyser cette crise d'abord sous l'angle macro-économique [1], ensuite dans ses effets sur le fonctionnement et la gestion des entreprises [2
Des affaires viennent le co,firmer. La liste s'allonge :
La baisse historiquement longue du prix du pétrole, signe d'une économie en berne
Le prix du brut a connu une décrue historiquement longue depuis le début du mois de mai, dans le sillage du ralentissement économique mondial
A égalité sur la ligne de départ :Il est évidemment trop tôt pour tirer la moindre conclusion d'une affaire juridico-financière complexe, qui est loin d'avoir livré sa vérité judiciaire. Il n'empêche: le renvoi de cinq personnes, ainsi que de trois personnes morales, devant le tribunal correctionnel, dans le cadre de "l'affaire Bois Sauvage/Fortis", est un véritable coup de canon dans le petit monde belge de la finance.
La loi sur le délit d'initié existe depuis la fin des années 1980 chez nous. Quelques années plus tôt, l'Américain Ivan Boesky (immortalisé à l'écran par Michael Douglas, alias Gordon Gekko) avait "incarné" cette infraction qui se matérialise par la transmission ou l'utilisation d'informations privilégiées afin de réaliser un "joli coup" en Bourse.
Mais si la loi belge a déjà passé l'âge de la maturité, elle n'a jamais trouvé à réellement s'appliquer: quasiment aucune condamnation pénale à titre définitif n'a été prononcée en Belgique — ceux qui avaient été sanctionnés ont été acquittés en degré d'appel. Faut-il s'en réjouir, et considérer que notre pays est à l'abri de pratiques qui ont largement cours ailleurs, en particulier aux Etats-Unis où on ne rigole pas avec de tels délits? Ou au contraire considérer que jusqu'à présent, les fautifs ont, en Belgique, réussi à passer entre les mailles du filet, pour toute une série de (mauvaises) raisons: parce que la poursuite des délits d'initiés est une compétence qui a beaucoup voyagé entre diverses institutions, causant un certain flou dans la mise en œuvre de la législation; mais aussi parce qu'il est très difficile d'apporter des preuves matérielles de cette infraction pénale. Ce qui explique sans doute que la FSMA privilégie aujourd'hui les enquêtes administratives — qui ont le mérite d'être moins "lourdes".
Pourtant, dans notre pays, trop d'opérations financières ont, dans le passé, été entourées de mouvements suspects en Bourse, qui ont fait penser que certains avaient accès à de meilleures informations que d'autres. De tels soupçons ont un effet dramatique sur la confiance indispensable que les (petits) investisseurs doivent avoir dans le marché boursier. Pour être sûrs que tout le monde est réellement à égalité sur la ligne de départ.
Le propriétaire de Médiacité attaque Degroof
Le promoteur immobilier Wilhelm & Co, propriétaire du centre commercial liégeois Médiacité, attaque la banque d'affaires Degroof en justice. Il lui reproche de ne pas avoir su mener l'offre publique de certificats immobiliers à son terme.
Médiacité, à Liège. © Belga
Le promoteur immobilier Wilhelm & Co, actuel propriétaire du centre commercial liégeois Médiacité, a décidé de poursuivre la Banque Degroof en justice. Globalement, le promoteur immobilier, défendu par l'avocat Jean-Pierre Renard, reproche à la banque d'affaires sa gestion chaotique lors du lancement de l'offre publique de certificats immobiliers en vue de vendre le centre commercial.
Au final, l'opération qui aurait dû être menée par Degroof a été reprise conjointement par ING et Petercam. Et là, deux semaines après son lancement, l'émission a dû être annulée, les investisseurs étant refroidis par l'éclatement de la crise grecque.
Délais repoussés
Par la suite, Degroof aurait remis une série de rendez-vous jusqu'à ce que la banque annonce, dans le courant du mois d'octobre, le passage en phase deux de l'opération. Cette évolution aurait dû permettre à Degroof de percevoir 500.000 euros de rémunération.
Finalement, au début du mois de décembre 2010, c'est par une note de PWC que les problèmes pointent le bout de leur nez. En effet, selon le consultant, la directive Solvency II rend impossible la participation d'Axa à cette opération d'offre publique de certificats immobiliers. Solvency II est cette directive qui, pour faire simple, se charge de garantir la bonne tenue des fonds propres des compagnies d'assurance. Degroof, qui était au courant de la renonciation d'Axa depuis le 1er décembre 2010, aurait attendu quinze jours pour le faire savoir à Wilhelm & Co.
La piste Cofinimmo
"Dans le courrier qu'elle envoie à ce moment à ma cliente, Degroof envisage de publier des certificats privés et propose une alternative via Cofinimmo", a encore plaidé Jean-Pierre Renard. Mais cette alternative, le groupe Wilhelm ne veut pas en entendre parler, Cofinimmo étant l'un de ses principaux concurrents.
À la fin du mois de décembre, Degroof reconnaît qu'à court terme, l'opération n'est plus possible dès lors qu'Axa s'est retirée de la danse. À ce moment, ING et Dexia qui étaient impliquées dans l'opération comme banques guichets, acceptent de reprendre le flambeau. Un prospectus sera bel et bien publié à la mi-juin 2011.
L'idée était d'émettre 1,9 million de certificats immobiliers sur Euronext Bruxelles. La fourchette de prix de l'offre de souscription évoluait entre 97 et 103 euros. En cas de succès, l'opération aurait dû permettre de lever près de 190 millions d'euros pour un rendement estimé de 5,20 à 5,50%. Mais finalement, vers la fin du mois de juin, l'offre publique est retirée en raison de "la volatilité des marchés et de la dégradation du climat boursier".
À l'audience, hier, Jean-Pierre Renard a expliqué que les investisseurs étrangers avaient été refroidis par l'éclatement de la crise grecque.
Les avocats de la Banque Degroof plaideront la semaine prochaine.
L'euro, facteur de recomposition du système monétaire international, La financiarisation de l'accumulation - Changement de société : En 1997, dans son dernier article publié, Paul Sweezy faisait référence à « la financiarisation du processus d'accumulation du capital » qu'il présentait comme l'une des trois principales tendances économiques au tournant du siècle (les autres étant la croissance du pouvoir des monopoles et la stagnation). Dans une tentative de répondre au rôle de la finance dans l'économie moderne, le travail de John Maynard Keynes est indispensable. Cela est tout particulièrement vrai de ce qu'il a fait au début des années 1930 quand il travaillait à La Théorie Générale de l'Emploi, de l'Intérêt et de la Monnaie (1936). C'est à ce moment là, en fait, que Marx figure au centre de l'analyse de Keynes. Confessions d'un assassin financier - John Perkins , Intervention de John Perkins vostfr , « Aider la Grèce , Glabalia et Syrie - altermonde
Equation néolibérale : Le risque systémique , Le Capital - travail, tant qu'il y aura des profits , La finance a-t-elle un visage? ! , La Finance imaginaire, La crise pour les même... Tant qu'il y aura de l'argent ... - citoyenactif, Peur sur l'hôpital - indigné révolté
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