Le 28 mai 1871 – source ZEC plus Ultra, ZEBRE en cavale
Le 28 mai 1871, au bout du cimetière du Père Lachaise, 147 Communards étaient fusillés. Ainsi s'achevait à Paris la "Semaine sanglante" et avec elle la Commune de Paris, ce cauchemar de la bourgeoisie et de son hérault Adolphe Thiers, responsable des conditions écrasantes de paix imposées par Bismark. Tous révaient de saigner la classe ouvrière naissante, ce fut chose faîte : 17 à 50 000 fusillés, 40 000 prisonniers, 4 000 déportés dont beaucoup ne reviendront jamais.
"Quand la Commune de Paris prit la direction de la révolution entre ses propres mains ; quand de simples ouvriers, pour la première fois, osèrent toucher au privilège gouvernemental de leurs "supérieurs naturels ", les possédants, et, dans des circonstances d'une difficulté sans exemple, accomplirent leur oeuvre modestement, consciencieusement et efficacement (et l'accomplirent pour des salaires dont le plus élevé atteignait à peine le cinquième de ce qui, à en croire une haute autorité scientifique, le professeur Huxley, est le minimum requis pour un secrétaire du conseil de l'instruction publique de Londres), le vieux monde se tordit dans des convulsions de rage à la vue du drapeau rouge, symbole de la République du travail, flottant sur l'Hôtel de Ville. Et pourtant, c'était la première révolution dans laquelle la classe ouvrière était ouvertement reconnue comme la seule qui fût encore capable d'initiative sociale, même par la grande masse de la classe moyenne de Paris."
Karl Marx http://classiques.uqac.ca La guerre civile en France (1871)
La Commune de Paris(1971)- 1/3 ( durée 16min 25 sec)
envoyé par Lunethique -
La Commune de Paris 2/3
La Commune de Paris 3/3
la commune : citoyen actif : " La commune de Paris naît d'un sursaut contre la faillite des équipes dirigeantes durant la guerre franco-prussienne ; elle naît aussi, de la volonté d'une défense intransigeante de la République et de la démocratie contre les réaction versaillaise ; elle naît enfin des premières manifestations ouvrières aspirant à la suppression de l'Homme par l'Homme
Voir le site http://lacomune.perso.neuf.fr/pages/parent.html 46 rue du diamants – 75013 Paris - Tel : 01.45.81.60.54
l-indigne, Posté le jeudi 31 mai 2012 11:07
Vive les idées de la commune, alors que les acquis sociaux sont constamment attaqué.
Les vivants et les morts
Série sentimentale réalisé en 2009 par Gérard Mordillat
Jeudi 31 mai de 20h35 à 21h30 sur Arte
http://television.telerama.fr/tele/serie/les-vivants-et-les-morts,4837513,emission12388289.php
L'explosion
Le ministère des Affaires sociales missionne mademoiselle Lagarde, qui devra présider une réunion lors de laquelle doivent être prises toutes les mesures d'accompagnement à la fermeture de la Kos. Afin de peser sur les débats, Rudi persuade ceux de la maintenance de faire sauter une machine en guise de coup de semonce. Sans délai, les CRS et le GIGN sont appelés par le préfet pour faire évacuer l'usine, classée Seveso IV. Trois cortèges de manifestants convergent alors vers la mairie : un des blocs sous la direction d'Hachemi, l'autre conduit par les femmes licenciées, un dernier par les ouvriers de la Kos. Ce qui devait être une manifestation pacifique tourne rapidement à l'émeute. Le bilan est lourd...
A la violence économique, ceux de Raussel répondent par des actes extrêmes, désespérés. Gérard Mordillat n'a pas peur des grands mots, des lumières de l'Histoire, du grand soir (voir la lettre de Rudi lue par Dallas). Son envie d'en découdre avec un système qui broie des vies et transforme des usines en déserts n'est en rien étouffée par le passage de l'écrit à l'image. Certains jugeront sans doute son propos utopiste, voire extrémiste, son regard singulièrement romantique. D'autres en saisiront la portée précieuse, surtout dans le cadre d'une fiction télé française si rétive à s'emparer des maux du présent. Ce réel, litanie de plans sociaux et de fermetures d'usines, Mordillat l'extirpe de sa banalité pour en restituer la brutalité, en raviver la morsure. En remplaçant les chiffres par des noms, des visages et des vies. — Isabelle Poitte
Isabelle Poitte
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