Mes chers amis,
La semaine que nous venons de vivre a été particulièrement éprouvante.
Un assassin a voulu, selon ses propres mots, « mettre la France à genoux » en enlevant la vie de trois enfants, de quatre militaires et d'un enseignant.
Comme vous le savez, j'ai immédiatement interrompu ma participation à la campagne présidentielle pour assumer pleinement mon devoir de Président de la République et de chef des armées. Je me suis rendu le jour même à Toulouse pour être aux côtés des enfants, des familles des victimes et pour donner au ministre de l'intérieur et aux forces de sécurité les instructions les plus fermes pour identifier et retrouver l'auteur de ces actes monstrueux. J'ai réuni, ensemble, en signe d'unité nationale, des représentants de la communauté juive et du culte musulman. Une minute de silence a été organisée dans toutes les écoles de France à la mémoire de ces enfants martyrisés et des mesures drastiques ont été prises pour lutter contre les propagateurs de haine et de violence, des mesures que je ferai immédiatement voter en mai, si les Français me font confiance. Mercredi, j'étais à Montauban pour rendre un hommage solennel à nos trois soldats français abattus parce qu'ils étaient l'armée française, parce qu'ils incarnaient la République. J'ai tenu également à rendre hommage aux hommes du RAID qui ont risqué leur vie pour mettre ce tueur, qui a voulu semer la haine et la terreur dans notre pays, hors d'état de nuire.
Face à cette tragédie nationale, la France rassemblée a donné une magnifique image de dignité.
Aujourd'hui, si nous ne pouvons et ne devons rien oublier, la campagne présidentielle a repris ses droits. Je me suis rendu jeudi, à Strasbourg, pour parler des valeurs morales qui sont le fondement de notre Nation et de notre République. Vendredi, j'étais avec Jean- Louis Borloo à Valenciennes, ville métamorphosée par la rénovation urbaine, pour annoncer un nouveau plan pour désenclaver nos quartiers et transformer la vie de leurs habitants. Hier encore, à Rueil Malmaison, j'ai défendu mon projet d'une France forte dans une Europe forte, de la production et de l'emploi.
Mes chers amis, il nous reste un mois pour bâtir la plus formidable aventure, un mois pour bousculer toutes les certitudes. Aidez-moi à construire la France forte, à faire triompher nos idées, nos valeurs, notre idéal. J'ai besoin de vous.
Avec toute mon amitié,
La Francese construit avec vous.
La France forte, c'est vous
Libération
édition du 31 mars 2012

Vérité
Par Paul QUINIO
A trois semaines du premier tour de l'élection présidentielle, le soupçon demeure. Il s'est même renforcé cette semaine après la publication dans la presse de.
Affaire Woerth-Bettencourt : pour Sarkozy, le silence est d'argent
Maintenu en prison, Patrice de Maistre, homme clé mais maillon faible de l'affaire de financement de la campagne 2007, pourrait-il tout révéler

Pas de politique de rigueur... pour lui et les siens

Dans l'émission de daniel Mermet sur La Bas.org La Finance imaginaire La finance, mon adversaire n'a pas de visage et elle ne se présente pas aux élections". Pour le chercheur Geoffrey Geuens, cette phrase prononcée par François Hollande lors de son meeting du Bourget est emblématique du discours politique Crise financière - ce que le public devrait savoir 1/2
dominant qui oppose marché financier et Etat, deux entités sans chair et sans visage . Oui, la finance a un visage, oui l'Etat a un visage et c'est souvent le même ! voir Qu'est-ce que “le marché » ?
Affaire Bettencourt : pour Sarkozy, le silence est d'argent
Maintenu en prison, Patrice de Maistre, homme clé mais maillon faible de l'affaire Woerth-Bettencourt, pourrait-il tout révéler ?
Par Éric Decouty
Nicolas Sarkozy ne peut plus se contenter de balayer d'un revers de main les soupçons qui pèsent sur le financement de sa campagne de 2007. Son silence ne suffit plus à assurer sa défense. A la veille du premier tour de l'élection présidentielle, des explications sur ses relations avec la famille Bettencourt sont indispensables. Car tôt ou tard, la justice lui demandera la vérité, mais seulement après la levée de son immunité présidentielle. Au plus fort de la campagne, il ne peut laisser les affaires brouiller le débat et entretenir le fantasme d'un complot ourdi par la coalition d'un juge et du Parti socialiste...
RUDE. Le président-candidat doit ces explications parce que jamais depuis le début de son quinquennat, un juge d'instruction ne s'est autant approché de l'Elysée. En plaçant Patrice de Maistre - le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt - en détention provisoire le 22 mars, le juge Gentil a très clairement signifié ses soupçons. Dans son ordonnance, révélée dimanche dernier par le JDD, le magistrat écrit d'ailleurs noir sur blanc qu'il soupçonne de Maistre d'avoir donné des enveloppes de billets à Eric Woerth, alors trésorier de l'UMP, afin de financer la campagne de Sarkozy (lire page 3). Depuis la convocation de Jacques Chirac comme témoin par le juge Eric Halphen en mars 2001, jamais un magistrat n'avait accompli un acte aussi rude à l'encontre d'un président dela République. Interdit de répondre à la justice, Nicolas Sarkozy ne peut laisser ces accusations en suspens.
Dépens. D'autant que depuis bientôt deux ans, le chef de l'Etat et son entourage ont semblé tout mettre en ½uvre pour qu'aucune investigation ne soit menée. Des mois durant, le procureur Philippe Courroye, à Nanterre, s'est échiné à empêcher toute enquête indépendante, informant au plus près l'Elysée des avancées d'une procédure sous contrôle. Bernard Squarcini, à la tête de la DCRI, a lui aussi mis le plus grand zèle à épier des journalistes afin de s'assurer qu'ils n'iraient pas trop loin dans leurs révélations. Pour cela, le patron des services secrets comme le procureur de Nanterre ont aujourd'hui des comptes à rendre à la justice. Au final, il a fallu attendre le dépaysement du dossier Bettencourt à Bordeaux et la désignation d'un juge indépendant, Jean-Michel Gentil, pour que la justice passe enfin. Dans les explications attendues, la théorie de la manipulation ne pourra trouver aucune place. François Fillon l'a compris à ses dépens jeudi, sur France Inter, s'excusant immédiatement après avoir déclaré que l'affaire Bettencourt surgissait parce que «Hollande est en difficulté dans les sondages».
BOMBE. Interpellé par un journaliste de Médiapart le 16 février à Annecy, lors de son premier déplacement de campagne et une semaine après la mise en examen d'Eric Woerth, Nicolas Sarkozy avait répondu : «Je n'ai pas envie de parler de ça. On est en démocratie, et on a bien le droit de ne pas répondre aux questions. Vous avez le droit de les poser, j'ai le droit de ne pas y répondre.»
A présent, alors que la justice a confirmé vendredi le maintien en détention de Patrice de Maistre et renforcé le soupçon d'un financement occulte de sa campagne de 2007, et alors qu'une bombe judiciaire menace d'exploser, le président-candidat ne peut plus faire silence.
Des magistrats en croisade contre la rétention de sûreté
une peine infinie , Part 3 , Part 5
Marine Le Pen - Police, Justice, Peine de Mort et ... Ben Laden.
La finance a-t-elle un visage? !, Coluche, crises et présidents, La Finance imaginaire
l-indigne, Posté le samedi 31 mars 2012 12:17
Humm, excellent il faut lui dire plus souvent. Empéchons le de dormir d'ici les élections. Tu penseras a nous en se rassant :)